Bonjour !

Je ne suis pas morte. Au cas où vous vous poseriez la question. J'ai fini mes formations de développeuse depuis environ un an et demi, et... eh bien, rien. Je suis supposée chercher un emploi mais pour être totalement honnête, je ne le fais pas. C'est pas vraiment un secret que l'idée-même de bosser m'horripile, donc la motivation n'est pas très présente. Et puis avec mes douleurs au dos et les cachets que je prends pour que ma (sur)vie reste supportable malgré tout, et la fatigue que ces cachets me procurent, les formations étaient déjà un enfer (sur la fin je n'arrivais même plus à ne pas m'endormir ou avoir les yeux qui se fermaient sans mon accord et quoi que je fasse pour tenter de les en empêcher en plein court, et ce malgré le fait que je ne fasse que dormir quand je n'étais pas en formation, n'ayant donc plus de vie). J'ai vraiment peur de trouver du travail parce que je sais que ça finirait comme ça aussi, à devoir me lever très tôt pour y aller, en rentrer très tard, avoir tout juste la force de manger et/ou me doucher (voire même pas), aller dormir puis recommencer. J'ai fait ça pendant des mois et j'ai tout bonnement eu envie de mourir, parce que ça semblait moins pénible que de continuer comme ça.

(C'est sans parler de ma peur de trouver un job mais de m'y endormir également. Déjà en formation, même si ça "n'était que des cours", c'était plutôt grave et ça m'a valu une réputation de meuf pas sérieuse qui fait des nuits blanches sur des jeux vidéos et s'endort au taff ensuite, alors que tout ce que je faisais de mon temps libre, week-ends inclus, c'était dormir, mais sur un "vrai" lieu de travail les conséquences seraient pires que d'entendre des remarques désobligeantes...)


J'ai commencé il y a plusieurs mois à développer des douleurs ailleurs que dans le dos, qui ne sont pas dues à ma scoliose, et ça m'inquiète un peu. On suspecte actuellement une sclérose en plaques à ma mère, ou une "maladie qui cause la dégénérescence des nerfs et articulations" qui serait relativement probablement héréditaire, et, si nos discussions sur nos douleurs respectives et très semblables sont d'une quelconque indication, tout porte à croire que si elle a bien quelque chose, je l'ai aussi. Ma grand-mère avait aussi des douleurs similaires, sauf qu'à l'époque personne ne la croyait et qu'elle n'a jamais été du genre à se battre. Moi, si. Je me battrai pour savoir ce que j'ai et tenter d'aller mieux, d'avoir à nouveau la capacité à me brosser les dents tous les jours sans devoir faire 3 pauses parce que j'ai une crampe à la main au bout d'une dizaine de secondes, de pouvoir à nouveau amener mon assiette de la cuisine à la salle à manger sans avoir l'impression que ma main va tomber, de pouvoir faire la vaisselle ou la cuisine sans pleurer de douleur.


Sur une note plus joyeuse, on va bientôt déménager. Ma mère a rencontré quelqu'un et il a décidé de revendre sa maison trop petite pour nous tous (tout comme la nôtre l'est) et d'en acheter une où il y aura assez de place pour tout le monde. Ma plus petite soeur aura enfin sa chambre à elle (actuellement elle partage sa chambre avec celle de ma mère et de son chéri), et un jardin où jouer plutôt qu'un espace public ouvert, plein de buissons épineux, et donnant sur la route à l'arrière de la maison. Normalement on aurait dû emménager bientôt mais avec le confinement dû au coronavirus, les ouvriers ne peuvent pas venir faire les menus travaux qu'il nous faut - abattre une cloison par-ci, mette les prises électriques aux normes par-là, refaire les sols... après quoi on devra refaire les peintures et ce sera bon. Ca devrait aller très vite, mais uniquement à partir du moment où les gens seront à nouveau autorisés à venir le faire.

On retourne donc vivre dans la région où je suis née et où j'ai passé les 18 premières années de ma vie, et que je n'avais quittée que par nécessité de ne plus vivre chez mon père mais sans jamais vraiment accrocher à celle où ma mère était venue vivre. Autant dire que j'ai plutôt hâte. Je serai à nouveau plus près de chez mon grand-père maternel que j'aime beaucoup, donc on pourra se voir plus souvent (faut dire que 3-4h de train ça décourage).

Depuis le dernier article que j'ai écrit ici, j'ai aussi fait de belles rencontres dont je ne parlerai pas plus que ça parce que ce blog n'est fait que pour dévoiler ma vie et non la leur, mais je les adore fort.

Pour ce qui est de mes passions, elles n'ont pas beaucoup évolué. Je lis beaucoup de fanfictions, je fais du graphisme par-ci par-là, je joue aux jeux vidéos - un peu plus qu'avant puisque je me suis mise à World of Warcraft en octobre dernier et que c'est un jeu plutôt chronophage si on veut y avancer un minimum -, j'aime toujours les mangas et animes... Je n'écris plus vraiment, la dernière fois que je l'ai réellement fait c'était en 2017 (il me semble), et avant ça j'avais déjà commencé à ne presque plus écrire, donc j'ignore si je peux encore dire que c'est une passion. J'aime toujours l'idée d'écrire et j'ai toujours des idées de choses que je pourrais écrire, mais je n'en prends plus le temps depuis longtemps...

J'ai acheté une liseuse l'été dernier, parce qu'à cause de mes douleurs aux mains, tenir un vrai livre était devenu pénible, en particulier le tenir ouvert quand il est un peu rigide et essaie de se refermer, ou les mouvements nécessaires pour tourner les pages, ou encore le poids qui est plus élevé que celui de la liseuse. J'en ai pris une très chère, haut de gamme, uniquement parce qu'elle a le plus grand écran disponible sur le marché, qui me permet de lire mes mangas en taille normale (ou presque, à genre 1cm près), et j'en suis extrêmement satisfaite. Evidemment j'ai pris la pochette qui allait avec pour ne pas l'abîmer (qui m'a coûté 50€ parce que quand la liseuse en coûte 280, pourquoi ne pas faire un accessoire aussi cher, hein), et évidemment Frimousse a ressenti le besoin de faire ses griffes dessus en approximativement 10 à 12h :] Autant vous dire qu'elle a de la chance que je l'aime très, très fort.


Je commence à avoir de moins en moins une aversion pour Tokyo mew mew; les 10+ ans que j'ai passés à en être fan et à y penser tous les jours m'avaient, comme vous le savez peut-être, vachement rebutée, mais la grosse pause que j'en ai fait depuis ces 3-4 dernières années m'a fait du bien et je commence à réussir à m'y ré-intéresser. Apparemment ils ont sorti deux nouveaux chapitres où Mia Ikumi a un style de dessin que je qualifierais de "meh", mais que je ne suis pas encore allée lire, et une suite en anime est prévue qui s'appellera "Tokyo mew mew new" (ma théorie c'est qu'ils ont voulu inventer un nouvel exercice de prononciation pour les gens qui devront le dire pour en faire la promotion à la télé :p). J'espère juste que les dessins ne ressembleront pas aux nouveaux dessins de Mia Ikumi, et que si vf il y a, ils reprendront au moins Emmanuel Dekoninck.

J'espère que ce sera l'occasion de me remettre à écrire des fanfictions dessus, puisqu'à priori il n'y a pas vraiment d'autre oeuvre sur laquelle je suis motivée à écrire. Je veux dire, j'aime beaucoup Miraculous, par exemple, donc je pourrais théoriquement écrire dessus, mais depuis que je lis des fanfictions en anglais, je constate que toutes les idées d'histoires que je peux avoir ont déjà été écrite depuis les 4-5 ans que la série existe. Ce qui, assez miraculeusement, n'est pas le cas avec Tokyo mew mew même après 15 ans. C'est fou, hein ? Mais l'engouement n'est sans doute pas le même non plus. Miraculous me semble toucher bien plus de gens, et notamment plus de gens en âge d'écrire de bonnes fanfictions, donc ça paraît logique même si toujours aberrant...


Enfin voilà, c'est plus ou moins la routine, je suis contente d'avoir eu plus d'un an pour faire ce que je voulais de mon temps libre (et même juste pour avoir du temps libre, en fait), et je croise les doigts pour ne pas trouver de job de sitôt, voire pour être reconnue comme personne handicapée et ne plus avoir à en chercher une fois qu'on aura trouvé d'où viennent mes douleurs diverses. Le pire, c'est que je ne suis pas contre travailler; je suis seulement contre avoir des horaires (ça m'est impossible avec le sommeil qui m'assaille n'importe quand à cause des médicaments), et contre avoir l'obligation de faire UNE chose spécifique obligatoirement tous les jours. Je ne serais pas contre offrir mes services pour ceci un jour, cela un autre, qu'on m'engage sur des contrats très courts où je pourrais bosser à mon rythme et depuis chez moi, sans pour autant devoir me mettre à mon compte et donc bosser comme une acharnée pour réussir à garder la tête hors de l'eau...

Mais apparemment la société actuelle préfère avoir des gens démotivés et déprimés, qui font des burn out et/ou tout pour rester au chômage, plutôt que de leur permettre de bosser d'une façon qui leur convienne, alors bon ¯\_(ツ)_/¯